Vitamine D Partie 2: La Recherche

by Jack Norris, RD

Plus d’Informations sur la Vitamine D

Contenu

Niveau de Vitamine D idéal

Traditionnellement, les recommandations en matière de vitamine D étaient basées sur la quantité nécessaire pour prévenir les maladies les plus évidentes de la carence en vitamine D, le rachitisme et l’ostéomalacie. Certaines recherches suggèrent que des taux plus élevés de vitamine D pourraient aider à prévenir la fibromyalgie, la polyarthrite rhumatoïde, la sclérose en plaques, les infections des voies respiratoires supérieures, le syndrome prémenstruel, la maladie des ovaires polykystiques, le psoriasis, la faiblesse musculaire, les douleurs lombaires, le diabète, l’hypertension artérielle et le cancer (1), ainsi que l’asthme (2). Une supplémentation en vitamine D pourrait également améliorer l’humeur (1). Au vu de ces résultats, certains chercheurs ont suggéré que le taux idéal de vitamine D dans le sang se situe entre 80 et 100 nmol/l (32 à 40 ng/ml) (1).

En 2011, l’Institute of Medicine (IOM) a publié un rapport dans lequel la littérature scientifique a été passée en revue. Ce rapport concluent qu’un taux sérique de vitamine D de < ; 30 nmol/l (12 ng/ml) expose les adultes à un risque de carence en matière de santé osseuse, mais que « pratiquement toutes les personnes restent en bonne santé avec des taux sériques de 25(OH)D d’au moins 50 nmol/l (20 ng/ml) », et que les taux optimaux de vitamine D sont de 50 à 125 nmol/l (20 à 50 ng/ml). Ils ont également augmenté l’AJR pour la vitamine D de 400 à 600 UI. (3).

Dans un autre document, les membres du comité de l’IOM ont déclaré que (4):

Cependant, pour les résultats autres que la santé osseuse, y compris le cancer, les maladies cardiovasculaires, le diabète et les troubles auto-immunitaires, les preuves ont été jugées incohérentes et peu concluantes quant à la causalité.

Une analyse publiée en 2010 dans le Journal of the American Dietetic Association est parvenue à des conclusions similaires concernant la vitamine D et la prévention du cancer (5), à savoir, que les données sont trop incohérentes pour permettre de tirer des conclusions.

Sources alimentaires de vitamine D

Les seules sources alimentaires naturelles importantes de vitamine D sont les poissons gras (par exemple l’huile de foie de morue, maqueraux, saumon, sardines), les œufs (si les poulets ont été nourris avec de la vitamine D) et les champignons (s’ils ont été traités aux rayons UV). La plupart des Américains obtiennent leur vitamine D issue de l’alimentation, par le biais du lait et de la margarine enrichis.

Niveaux de vitamine D chez les végétariens et les végétaliens

La vitamine D semble être plus importante pour les os en conjonction avec des apports en calcium plus faibles (typiques dans la plupart des régimes végétariens) que dans les régimes qui contiennent de grandes quantités de calcium (6).

EPIC-Oxford (2011)

Un rapport de la cohorte EPIC-Oxford a révélé que les végétaliens présentaient les taux moyens de vitamine D les plus faibles de tous les groupes alimentaires (voir le tableau ci-dessous). L’étude a mesuré l’apport en vitamine D provenant des aliments, y compris les aliments enrichis, et a révélé que les végétaliens avaient l’apport le plus faible. Le rapport a établi une corrélation entre l’apport en vitamine D provenant des aliments et des taux sanguins plus élevés. Pour tous les groupes, les taux de vitamine D étaient plus faibles, en moyenne, lorsqu’ils étaient mesurés en hiver et au printemps par rapport à l’été et à l’automne. Bien que les résultats aient été ajustés pour tenir compte de l’utilisation de compléments alimentaires, aucune donnée ne permettait de savoir si ces compléments contenaient de la vitamine D (7).

Bien que les végétaliens aient eu des niveaux en vitamine D inférieurs à ceux des mangeurs de viande, leurs niveaux de vitamine D seraient considérés dans la fourchette saine de 50 à 125 nmol/l selon l’Institute of Medicine (3). Les chercheurs ont noté que les niveaux moyens de vitamine D chez les végétaliens étaient « comparables, voire légèrement plus élevés, que ceux rapportés dans d’autres études sur la population britannique générale », bien que cela puisse être dû à des différences dans la méthode de mesure. Les chercheurs ont supposé que l’apport plus faible en calcium chez les végétaliens a pu faire baisser davantage leur taux de vitamine D, car une plus grande quantité de 25(OH)D serait convertie en vitamine D active pour augmenter l’absorption du calcium.

NIVEAUX MOYENS DE VITAMINE D DANS EPIC-OXFORD7
 Mangeur de viandePescetarienLacto-Ovo-végétarienVégane
Nombre1,38821042089
25(0H)D (nmol/l)77 (75-79)72 (68-76)66 (63-69)56 (51-61)
Ajusté en fonction de la saison et de l’année de prélèvement des échantillons sanguins, de l’âge, du sexe, du statut de cas-témoin, de l’indice de masse corporelle, du tabagisme, de l’activité extérieure en été, de l’exercice physique intense, de l’utilisation actuelle d’hormones et de l’utilisation de suppléments.

Un rapport de 2007 de l’étude EPIC-Oxford a montré que les niveaux de vitamine D n’étaient pas associés au risque de fracture osseuse (37). Après environ 5 ans de suivi, ils ont envoyé un questionnaire aux participants. Parmi les répondants, 730 ont déclaré avoir subi une fracture osseuse. Ces sujets ont ensuite été comparés à 1 445 témoins. Les chercheurs ont évalué les niveaux de vitamine D dans le sang prélevé au début de l’étude. Les chercheurs n’ont trouvé aucune preuve d’une association entre la 25-hydroxyvitamine D plasmatique et le risque de fracture, que ce soit chez les hommes ou chez les femmes. Ils ont noté que la répartition des fractures observées dans cette population était similaire à celle précédemment rapportée pour l’Angleterre et le Pays de Galles, et que l’absence d’association pourrait être due au jeune âge moyen des participants (environ 52 ans au départ).

Les végétariens et végétaliens danois (2018)

Une étude du Danemark (36) a trouvé des niveaux moyens de vitamine D presque identiques à ceux de l’étude EPIC-Oxford (7).

NIVEAUX MOYENS DE VITAMINE D CHEZ LES VÉGÉTALIENS DANOIS36
 Mangeur de viandeVégane
Nombre7778
25(0H)D médiane en nmol/l (25th/75th centile)67 (54-78)57 (40-71)

Adventist Health Study-2 (2009)

Malgré les faibles apports en vitamine D des végétariens, l’étude Adventist Health Study-2 (AHS2) n’a montré aucune différence dans les niveaux de vitamine D entre les végétariens et les non-végétariens chez les personnes âgées de 51 à 70 ans vivant aux États-Unis. Voir le tableau ci-dessous. Environ 4 % des végétariens étaient végétaliens. Une fois encore, en moyenne, les niveaux de vitamine D des végétariens étaient adéquats.

L’étude a montré que l’apport alimentaire en vitamine D était un facteur mineur dans les niveaux de vitamine D d’une personne aux concentrations que la vitamine D est normalement présente dans l’alimentation. Tous les groupes ont obtenu entre 119 et 165 UI de vitamine D par jour (l’ANC est de 600 UI) à partir de leur alimentation.

NIVEAUX MOYENS DE VITAMINE D DANS L’ÉTUDE SUR LA SANTÉ ADVENTISTE
 Mangeur de viandeVégétarien partielVégétarien
 Noir
Nombre1163152
25(0H)D en nmol/l (SE)51 (2.8)53 (5.1)49 (4.0)
 Blanc
Nombre963598
25(0H)D en nmol/l (SE)79 (2.7)77 (4.4)77 (2.6)
SE – erreur standard

La variable causant la plus grande différence dans les concentrations de 25(OH)D n’était pas le régime alimentaire, mais l’origine ethnique. Cela est probablement dû au fait que les personnes ayant une peau foncée ont besoin de passer beaucoup plus de temps au soleil pour produire une quantité suffisante de vitamine D.

Les rayons du Soleil

Pendant de nombreuses années, on a pensé que les quantités supplémentaires de vitamine D produites par le soleil pendant l’été pouvaient être stockées dans le corps et utilisées pendant l’hiver. Mais il est important de se rappeler que de nos jours, beaucoup d’entre nous passent très peu de temps au soleil sans protection solaire.

En moyenne, il semble que la plupart des gens, y compris les végétaliens, maintiennent pendant l’hiver des niveaux de vitamine D que l’Institute of medecine considère comme sains. Parfois, ce n’est pas le cas.

Par exemple, lors d’une expérience menée en 2000, des végétaliens finlandais n’ont pas été en mesure de maintenir des niveaux sains de vitamine D pendant l’hiver (9). Une étude de suivi a révélé une augmentation de la densité de la colonne vertébrale lombaire chez 4 des 5 végétaliens qui ont pris 5 µg (200 UI) par jour de vitamine D2 pendant 11 mois (10). Une dose de 5 µg (200 UI) par jour était également nécessaire pour maintenir les niveaux de vitamine D au-dessus de 40 nmol/l (16 ng/ml) en Irlande pendant l’hiver (11).

Il convient de noter que l’American Academy of Dermatology exhorte les gens à ne pas obtenir de vitamine D via le soleil en raison du risque accru de cancer (12). Cela dit, tous les chercheurs ne recommandent pas d’éviter complètement le soleil.

Selon le Dr Jacqueline Chan, l’augmentation de la surface de la peau exposée au soleil diminue proportionnellement le temps nécessaire au soleil pour produire la même quantité de vitamine D. La durée de l’exposition au soleil ne doit pas dépasser la moitié du temps nécessaire pour que la peau devienne rose (12). Le Dr Chan précise également que pour fabriquer de la vitamine D, « le soleil doit briller directement sur la peau sans être bloqué par un écran solaire, le verre et la plupart des plastiques. Le verre et la plupart des plastiques bloquent les UVB, la partie du spectre qui transforme la pro-vitamine D3, mais laissent passer les UVA qui contribuent au cancer de la peau. » (12)

Les personnes à la peau sombre

Un article paru dans USA Today, Your health : Skin color matters in the vitamin D debate  ;(updated 4/19/2009), cite le Dr Michael Holick, chercheur sur la vitamine D, qui déclare :

« Bien qu’une personne de Boston à la peau claire puisse obtenir suffisamment de vitamine D en exposant ses bras et ses jambes au soleil pendant 10 à 15 minutes deux fois par semaine en été, une personne à la peau très foncée pourrait avoir besoin de deux heures d’exposition à chaque fois […] »

C’est la déclaration la plus précise que j’ai pu trouver de la part d’un chercheur étudiant la vitamine D sur la durée d’exposition au soleil nécessaire dont une personne à la peau foncée a besoin pour produire suffisamment de vitamine D. Comme Holick le note dans l’article, une telle quantité de soleil n’est pas pratique et pourrait provoquer un cancer de la peau. Bien que les personnes à la peau foncée aient des taux de cancer de la peau inférieurs à ceux des Blancs, elles sont plus susceptibles d’être diagnostiquées après le moment où le cancer peut être guéri.

Il est probablement préférable pour les personnes à la peau foncée de recourir à des suppléments de vitamine D plutôt que de s’exposer au soleil pendant plus de quelques minutes à la fois. La surveillance des niveaux de vitamine D, si possible, serait idéale pour savoir si des suppléments sont nécessaires.

Les personnes agées

Les personnes âgées ont besoin de 30 minutes d’exposition directe au Soleil pour produire suffisamment de vitamine D (13).

Une étude menée en 2009 en Irlande auprès de personnes âgées de 64 ans ou plus a montré que 5 mcg (200 UI) par jour étaient nécessaires pour maintenir le taux de vitamine D de la plupart des participants au-dessus de 40 nmol/l (16 ng/ml) pendant l’hiver (sur la base de l’écart type le plus bas; 14).

Le résumé d’une étude de 1982 indique qu’une dose quotidienne de 11,2 µg (450 UI) de vitamine D2 permettait d’augmenter le taux de vitamine D chez les sujets âgés (15).

Les enfants en bas âge

Une étude de 2010 a révélé que le lait maternel n’était pas une source suffisante de vitamine D (16). Une étude de 1985 recommandait d’exposer les bébés à 30 minutes de soleil par semaine en portant uniquement une couche afin de leur apporter suffisamment de vitamine D (17), cependant, l’American Academy of Pediatrics ne recommande aucune exposition au soleil pour les nourrissons. Les auteurs de l’étude de 2010 recommandent que tous les nourrissons reçoivent l’AJR en vitamine D de 400 UI par le biais de préparations pour nourrissons ou de gouttes de vitamine D.

Les lits de bronzage

Certains lits de bronzage peuvent produire de la vitamine D grâce au type de rayons UV qu’ils émettent, mais la plupart ne le font pas. Les experts déconseillent généralement l’utilisation des lits de bronzage pour produire de la vitamine D en raison de leur inefficacité et d’un risque accru de cancer de la peau. Cliquez ici pour plus d’informations sur les lits de bronzage, la vitamine D et le cancer de la peau.

Vitamine D3 vs. Vitamine D2

Il y a deux type de compléments de vitamine D

  • Vitamine D3 – cholécalciférol
    • Dérivée des animaux (généralement à partir de laine de mouton ou d’huile de poisson). C’est la forme de vitamine D produite dans la peau lorsqu’elle est exposée aux rayons UV.
    • Vitashine et Deva proposent de la vitamine D3 végétalienne qui a été vérifiée par la UK Vegan Society. Certaines entreprises prétendent produire une D3 végétalienne mais ont des ingrédients douteux (plus d’infos).
  • Vitamine D2 – ergocalciférol
    • Obtenue par exposition de levure (18) ou de champignons à des rayons UV.
    • La version originale de la vitamine D utilisée pour traiter les cas de rachitisme.

Certains tests sanguins de vitamine D ne mesurent que la vitamine D3, si vous prenez de la vitamine D2 veuillez à ce que tout test sanguin que vous réalisez puisse mesurer la D2. (Plus d’informations sur Mayo Clinic.)

La question de savoir si les suppléments de vitamine D3 sont plus efficaces que la vitamine D2 fait l’objet d’un débat de longue date. Les recherches se succèdent depuis 1998 et, en 2012, une méta-analyse approfondie de Tripkovic et al. a été publiée, clarifiant certaines choses (19):.

  • En gros volume de 50 000 UI ou plus, la vitamine D3 est beaucoup plus efficace que la D2 pour augmenter et maintenir les niveaux de vitamine D.
  • En quantités quotidiennes de 1 000 à 4 000 UI par jour, la vitamine D3 est un peu meilleure que la D2 pour augmenter les niveaux de vitamine D3.

Il y a quelques éléments à prendre en compte concernant cette recherche, mais il faut d’abord se familiariser avec la vitamine D.

Les vitamines D2 et D3 ne sont pas biologiquement actives. Une fois ingérées ou créées dans la peau, pour devenir biologiquement actives, elles doivent être converties en hormone, la calcitriol. La première étape de ce processus est la conversion par le foie de la vitamine en 25-hydroxyvitamine D, également appelée 25(OH)D. Lorsque l’on parle de « taux de vitamine D » qui augmente ou diminue, on parle de la 25-hydroxyvitamine D. Ensuite, lorsque l’organisme ressent un besoin supplémentaire en calcitriol, le rein convertit la 25-hydroxyvitamine D en calcitriol.

Tout au long de ce processus, la partie de la vitamine D qui distingue la D2 de la D3, également connue sous le nom de chaîne latérale, reste attachée à la molécule. Ainsi, le calcitriol est soit du calcitriol-D2, soit du calcitriol-D3, et à notre connaissance, il n’y a pas de différence dans l’activité biologique. Cependant, il existe une théorie selon laquelle, une fois converti en calcitriol puis dégradé, le calcitriol-D3 peut être rétroconverti en 25-hydroxyvitamine D3, mais la version D2 du calcitriol ne peut pas être rétroconvertie ou ne peut pas l’être au même rythme que la D3. Cela pourrait expliquer pourquoi des volumes importants et peu fréquents de vitamine D2 disparaissent rapidement du système – la vitamine D est convertie en calcitriol, utilisée, puis dégradée sans que la 25-hydroxyvitamine D soit reconstituée.

Il y a d’autres éléments à prendre en compte concernant les recherches comparant la D2 à la D3, le plus important d’entre eux est que la vitamine D2 est probablement adéquate pour la plupart des gens. Même si la D3 pourrait augmenter les niveaux de vitamine D un peu mieux que la D2, la D2 augmente tout de même les niveaux adéquatement, et même au-delà de la plage considérée comme optimale par l’Institute of medecine.

De plus, une grande partie de la recherche est effectuée sur des personnes qui ont déjà des niveaux de vitamine D adéquats. Par exemple, dans l’une des études les plus récentes qui a été incluse dans la méta-analyse mentionnée ci-dessus, une étude de 2011 de Binkley et al. (20), les niveaux moyens de vitamine D ont commencé à dépasser 72 nmol/l (29 ng/dl), ce qui est bien supérieur aux niveaux adéquats de 50 nmol/l (20 ng/ml) recommandés par l’Institute of Medicine. Il se pourrait très bien qu’à des niveaux aussi élevés, la dégradation de la vitamine D2 ne soit pas préoccupante (à moins qu’une personne ne passe un long moment sans pouvoir reconstituer ses réserves).

Toutes les études de la méta-analyse ont utilisé des doses de vitamine D bien supérieures à l’AJR de 600 UI. À des doses plus proches de l’AJR, chez les personnes ayant un faible taux de vitamine D, il est possible que les vitamines D2 et D3 soient pratiquement indiscernables dans leur capacité à faire remonter la vitamine D à des niveaux sains.

Enfin, il existe certaines preuves à la marge. Bien que j’aie entendu certains végétaliens qui ont eu du mal à augmenter leur taux de vitamine D en utilisant la D2, beaucoup d’autres ont réussi à le faire. Par exemple, en juin 2010, un végétalien chez qui on avait diagnostiqué une carence en vitamine D m’a écrit pour me dire que la prise hebdomadaire de 50 000 UI de vitamine D2 prescrite par son médecin pendant 12 semaines avait réussi à faire passer son taux de vitamine D de 32,5 nmol/l (13 ng/ml) en janvier à 180 nmol/l (72 ng/ml) en mai. Pour un maintien à long terme, son médecin a recommandé 1200 UI par jour. J’ai entendu parler d’une autre personne en décembre 2010 qui a augmenté ses niveaux de 30 à 67 nmol/l (8,1 à 27 ng/ml) avec 4 000 UI de vitamine D2 par jour pendant 2 mois.

Pour les végétaliens dont le taux de vitamine D ne répond pas bien à la vitamine D2, il existe un supplément de vitamine D3 végétalien disponible auprès de Vitashine, mentionné en haut de cette section..

Pour rappel, et parce que certaines personnes pourraient vouloir plus de détails, j’ai laissé les éléments suivants dans la partie que j’ai précédemment exposée concernant la comparaison entre la D2 et D3 :

Une étude allemande de 2013 a révélé qu’avec une supplémentation quotidienne pendant 8 semaines à environ 2 000 UI, la D3 était plus efficace pour augmenter les taux de vitamine D (21). Les taux moyens de 25(OH)D ont augmenté de 46 nmol/l dans le groupe D3 (pour une moyenne de 89 nmol/l) mais seulement de 30 nmol/l dans le groupe D2 (pour une moyenne de 68 nmol/l). La supplémentation en vitamine D2 semblait diminuer la quantité de vitamine D3 circulante. Les niveaux de PTH n’étaient pas différents entre les groupes. Etant donné que la D2 a fait monter les taux dans la fourchette recommandée (50 – 125 nmol/l), il semble prématuré de supposer que la D3 est plus saine sur la base de ces résultats, bien que les preuves s’accumulent que la D3, même à des doses plus faibles, peut faire monter les taux de vitamine D plus haut ou plus rapidement que la D2.

Dans une étude réalisée en 2011 en Allemagne, des sujets ont reçu 28 000 UI de vitamine D2 soit sous forme de supplément, soit à partir de champignons, une fois par semaine pendant quatre semaines. Les taux de vitamine D ont augmenté de 34 à 57 nmol/l dans le groupe ayant reçu des champignons, et de 29 à 58 nmol/l dans le groupe ayant reçu des suppléments. Les niveaux de vitamine D2 du groupe placebo ont diminué au cours de l’étude (22).

Une étude réalisée en 2011 par Heaney a révélé qu’une dose hebdomadaire de 55 000 UI de vitamine D3 augmentait les taux de vitamine D de manière nettement plus efficace qu’une dose hebdomadaire de 48 000 UI de vitamine D2 (23). Les différences dans les quantités administrées n’étaient pas suffisantes pour expliquer l’écart entre les augmentations de la vitamine D3. Cependant, certains éléments doivent être pris en compte. Les taux de 25(OH)D du groupe D2 étaient au départ de 76,5 nmol/l (30,6 ng/ml), tandis que ceux du groupe D3 étaient au départ de 65,0 nmol/l (26,0 ng/ml). En d’autres termes, les deux groupes avaient déjà des taux acceptables (selon l’Institute of Medicine). Les niveaux de 25(OH)D dans le groupe D2 ont augmenté jusqu’à environ 130 nmol/l (50 ng/ml) au cours de l’étude. Enfin, deux des auteurs ont des liens financiers avec BTR Group, Inc, un fabricant de Maximum D3. Cela ne veut pas dire que des données ont été truquées, mais simplement que les liens financiers peuvent éventuellement biaiser les perceptions des chercheurs.

Biancuzzo et al. (24) (2010) ont testé les variations de la 25(OH)D à partir d’une dose quotidienne de 1 000 UI de vitamine D2 ou D3 provenant soit de jus d’orange, soit de capsules de complément, pendant 11 semaines à la fin de l’hiver. Le groupe placebo n’a rien reçu et son taux de 25(OH)D a légèrement diminué. Les taux moyens de 25(OH)D des quatre autres groupes (D2 issue du jus d’orange, D2 des gélules, D3 du jus d’orange, D3 des gélules) ont augmenté d’environ 25 nmol/l (10 ng/ml) sans qu’il y ait de différences significatives entre les groupes.

Dans une revue de 2009, le Dr Jacqueline Chan résume les études sur la vitamine D2 par rapport à la vitamine D3 :  » Le traitement de la plupart des études qui ont conclu que la D2 était moins efficace que la D3 consistait en des volumes extrêmement importants administrés une seule fois, alors que dans les études qui ont conclues quant à l’égalité de leur efficacité, le traitement consistait en des quantités quotidiennes comprises entre 400 et 2 000 UI (25). « 

Glendenning et al. (26) (2009) ont comparé 1 000 UI de D2 par rapport à la D3 chez des personnes souffrant d’insuffisance en vitamine D et ayant subi une fracture de la hanche. Au bout de trois mois, les personnes ayant pris un complément de D3 présentaient une augmentation des taux de 25(OH)D supérieure de 31 % ou 52 % (selon la méthode de mesure) à celle des personnes ayant pris un complément de D2. Cependant, les niveaux d’hormone parathyroïdienne (qui peut provoquer une perte osseuse) ne différaient pas entre les groupes, ce qui a conduit les chercheurs à se demander si la différence des niveaux de 25(OH)D avait une importance biologique.

Thatcher et al. (27) (2009) ont donné à des enfants atteints de rachitisme une dose orale de 50 000 UI de vitamine D2 ou D3. Après trois jours, les taux de 25(OH)D sont passés d’environ 50 à 72 nmol/l (20 à 29 ng/ml) pour les deux groupes. Les taux de calcitriol (l’hormone de la vitamine D) ont également augmenté de manière similaire dans les deux groupes (d’environ 70 %), mais l’absorption du calcium n’a pas augmenté, ce qui a amené les chercheurs à conclure que le rachitisme n’était pas dû à une carence en vitamine D. Cela ne devrait pas être une surprise puisque le niveau moyen de base de 50 nmol/l (20 ng/ml) de 25(OH)D devrait être adéquat pour prévenir le rachitisme.

Gordon et al. (28) (2008), ont traité 40 nourrissons et jeunes enfants présentant une carence en vitamine D. Chacun a été assigné à l’un des trois régimes de 6 semaines : 2 000 UI de vitamine D2 par voie orale par jour, 50 000 UI de vitamine D2 par semaine ou 2 000 UI de vitamine D3 par jour. À la fin de l’essai, les taux de 25(OH)D des participants sont passés en moyenne de 42,5 à 90 nmol/l (17 à 36 ng/ml), et aucune différence significative n’a été constatée entre les groupes de traitement.

Holick et al. (18) (2007) ont constaté qu’une dose quotidienne de 1 000 UI de vitamine D2 pendant 11 semaines augmentait les taux de 25(OH)D de 42 à 67 nmol/l (16,9 à 26,8 ng/ml). La vitamine D3 a augmenté les niveaux de manière similaire, de 49 à 72 nmol/l (19,6 à 28,9 ng/ml). Il a fallu 6 semaines pour que les taux de 25(OH)D atteignent un plateau avec cette posologie. L’étude a été menée à Boston et a débuté en février.

Dans une étude réalisée en 2004 par Armas et al. (29), les sujets ont reçu une dose de 50 000 UI de vitamine D2 ou de vitamine D3. La vitamine D2 a été absorbée tout aussi bien que la vitamine D3. Cependant, après trois jours, les taux sanguins de 25(OH)D ont commencé à chuter rapidement chez les sujets ayant reçu de la vitamine D2, alors que ceux ayant reçu de la vitamine D3 ont maintenu des taux élevés pendant deux semaines avant de chuter progressivement.

Trang et al. (30) (1998) ont constaté qu’une dose quotidienne de 4 000 UI de vitamine D3 pendant deux semaines était 1,7 fois plus efficace pour augmenter les niveaux de 25(OH)D (qui ont augmenté de 22,5 ± 5 nmol/l (9,0 ± 2 ng/ml)) que 4 000 UI de vitamine D2 (qui ont augmenté les niveaux de 10,5 ± 5 nmol/l (4,2 ± 2 ng/ml)).

Compléments en Vitamine D et repas

La vitamine D étant une vitamine liposoluble, prendre des compléments de vitamine D avec des aliments contenant des graisses pourrait en augmenter l’absorption.

Un essai contrôlé randomisé de 2015 a révélé que la prise de suppléments de vitamine D3 à une dose de 50 000 UI avec un repas contenant 30 % de matières grasses (en calories) augmentait l’absorption de 32 % par rapport à la prise avec un repas ne contenant pas de matières grasses (31).

Une étude de 2010 a révélé que les patients dont les taux de vitamine D ne répondaient pas aux suppléments prescrits (certains D2 et certains D3) y répondaient 2 à 3 mois après le début de la prise de suppléments lors des repas (32). Cette étude présentait quelques problèmes méthodologiques, comme l’absence de groupe de contrôle, et doit être considérée avec prudence.

Vitamine D2 dans les champignons traités aux UV

Les industriels de l’agroalimentaire créent maintenant de grandes quantités de vitamine D2 dans les champignons en les exposant aux ultraviolets commerciaux ou à la lumière directe du soleil (3334). La vitamine D est bien conservée dans les champignons au cours de la durée de conservation typique des champignons frais, jusqu’à deux semaines (3335). Cette vitamine D est efficace pour améliorer le statut en vitamine D et ne diffère pas d’un supplément de vitamine D2 (22).

Vitamine D dans les aliments enrichis

  • La recommandation journalière pour la vitamine D est de 10 mcg (400 UI). Par conséquent, si l’étiquette d’un aliment indique qu’il contient 25 % de
    la valeur journalière, cela signifie qu’il contient 2,5 mcg (100 UI) par portion.
  • Le lait de soja, d’amande ou de riz enrichi en vitamine D contient normalement 2 à 3 mcg (80 à 120 UI) par tasse.

References

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